L'Epée Médiévale
L'épée médiévale ou épée de combat du moyen âge est une arme blanche à double tranchant (se distinguant ainsi du sabre) composée d'une lame droite en métal pourvue le cas échéant d'une gouttière, d'une poignée et à certaines époques, d'une garde protégeant la main et d'un pommeau.
Types d'épée
Épées à une main :
cladio : épée celte en fer de La Tène, lame de 80 à 90 cm, pointe large et tranchants parallèles.
glaive : épée courte à lame et garde symétrique des légionnaires romains ou plus tard des hauts dignitaires au XIXe siècle.
spatha : épée longue romaine des grandes invasions (exemple).
rapière : épée longue et fine utilisée en Europe à partir de la fin du XVe
épée de cour : une version plus courte de la précédente, prolongeant la tendance d'une arme de moins en moins utilitaire.
Épées à deux mains :
épée bâtarde (ou épée à une main et demie), utilisable à une ou deux mains.
claymore épée longue des Hautes Terres d'Écosse.
espadon (zweihänder en anglais et allemand), un épée tardive conçue pour la force brute et l'effet de choc.
la canne-épée utilisée par les bourgeois vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe pour l'auto défense.
La Lame
Soie : Extrémité de la lame commençant au talon, traversant toutes les pièces de la monture et rivée à son extrémité supérieure. La soie est toujours de fer, rapportée sur l'acier de la lame par soudure, ce qui permet de réparer l'arme en la démontant et en la rivant à nouveau grâce à ce métal relativement ductile.
Talon : Partie la plus large de la lame, qui touche à la monture et lui sert de point d'appui. Le talon peut occuper sur la lame un espace de quelques millimètres à cinq ou six centimètres.
Gouttière : Canal étroit et relativement profond, creusé à la meule sur une longueur variable dans les lames de sabres ou les lames plates des épées. Les gouttières peuvent être simples ou doubles. On les retrouvent à partir de l’époque mérovingienne jusqu’au quatorzième siècle sur des armes de taille qui n’ont pas besoin d’être aussi rigides que des armes d’estoc.
La monture
La garde : La garde simple de l'épée médiévale est cruciforme. La garde de l'épée médiévale permet d'asseoir la main sur la poignée sans glisser. La garde est aussi une protection de première importance pour la main qui manie l'épée.
Le pommeau : Le rôle du pommeau est avant tout d’empêcher la main de glisser de la poignée, il sert également de contrepoids.
Il existe une très grande variété de pommeaux pour les épées médiévales, certains étant spécifiques aux épées à une main et plus confortable contre la paume, d’autres sont plus appropriés pour les lames larges.
Rivure : Extrémité de la soie rivée au marteau à chaud sur le bouton de rivure.
Le choix de l'épée
Les principaux critères à prendre en compte sont : le poids/équilibrage, la solidité, les finitions, l’historicité ; les deux premiers étant les plus importants.
Longueur de l'épée médiévale
La longueur dépend de la taille du porteur et d'autres facteurs. Nous pouvons dire qu'en règle générale, une épée médiévale dispose d'une lame qui mesure 70 cm environ (épée médiévale à une main). Ces longueurs peuvent parfois dépasser les 150 cm pour les épées à 1 main et demie et épées à 2 mains.
Le point de balancement :
C’est la partie de la lame, qui, quand on frappe le pommeau avec sa main ne tremble pas. C’est le même point qui reste immobile quand on prend l’épée sous les quillons et qu’on la balance de gauche à droite. C’est le point qui est le plus efficace pour frapper.
Sur une arme d’estoc, il doit être près de la pointe. Sur une arme de taille, son positionnement sur la lame n’est pas important.
le point d’équilibre
C’est le point de la lame où on peut tenir l’épée en équilibre si on la pose sur son doigt. Plus il est près de la garde, plus l’épée semble légère et plus facile à manipuler.
Flexibilité de l'épée
L'épée médiévale doit être flexible. La flexibilité de l'épée médiévale garantie sa capacité à encaisser les chocs, et donc à résister. Cependant elle va marquer plus rapidement sur la tranche.
Vous pouvez également personnaliser votre épée sur mesure, pour que cell-ci correspondent à toutes vos attentes en
L'entretien
Pour protéger les aciers de la corrosion, tout d'abord il ne faut pas poser les doigts dessus car on va laisser une pellicule acide qui va attaquer l’acier. Evitez aussi le contact avec la peau à cause de la sudation salée qui va oxyder l'acier. Huilez-la de temps en temps, un petit coup avant et après chaque sortie en fête médiévale. Les huiles d'armurier sont très bien, l'huile de girofle utilisée pour les katanas est évidemment très bien, voir dans notre rubrique Accessoires.
Sur un campement, ne laissez pas votre arme à l'air libre la nuit, même sous la tente. La condensation se dépose préférentiellement sur le métal froid.
Vous pourrez observer 2 types de corrosion, la rouge et la noire. La rouge est une oxydation de surface, la noire est plus en profondeur, et plus dure à éliminer. Les gardes et pommeaux s'oxydent en rouge et passent rarement dans le noir, les lames peuvent rapidement se recouvrir d'oxydation noire. Pour éviter cela, il faut éliminer l'oxydation rouge dès son apparition. La gomme de polissage marche très bien pour les lames et pommeaux. Pour l’oxydation Noire, ponçage de la lame avec différents accessoires en prenant du plus abrasif au plus fin. Il existe également une solution radicale pour l'oxydation qui résiste : une brosse à adapter sur une perceuse. Les poils de nylon contiennent des grains abrasifs d'oxyde d'aluminium : décapage d'une lame ou d'un casque 10 fois plus vite qu'à la main.